Pays Basque I

Recto d'une lettre du professeur Gavel à Claudie Marcel-Dubois  (scan FRAN_0011_03485_L)
Recto d'une lettre du professeur Gavel à Claudie Marcel-Dubois (scan FRAN_0011_03485_L)

Présentation

Préparée avec le linguiste bascophone Henri Gavel et grâce au soutien du directeur du Musée basque, le commandant Boissel, l’enquête traverse en une semaine les trois provinces du Pays basque nord (Labourd, Basse-Navarre, Soule), ce qui permet aux chercheuses de prendre la mesure de l’extrême diversité des pratiques vocales: chant improvisé avec notamment le concours de bertsulari enregistré le 8 septembre 1947 à Saint Jean Pied-de-Port (où se produisent entre autres Mattin, Pierre Bordaçarre dit Etxahun-Iruri, Teodoro Hernandorena et le leader indépendantiste Telesforo Monzón), chants monodiques et polyphoniques, comptines, cantiques, ton déclamatoire des pastorales, cris de chasse à la palombe, cris des bergers ou encore annonces psalmodiées des compteurs de points lors des parties de pelote. Pendant cette mission, des airs de danse sont également collectés. Le parcours s’achève dans l’agglomération Bayonne-Anglet-Biarritz où est enregistré notamment le chansonnier gascon Carlito Oyarzun interprétant des chants et des histoires, et imitant également les crieurs de rue.

Objectifs et circonstances

Le déclenchement de cette enquête peut être trouvé dans une démarche effectuée par le commandant William Boissel, directeur du Musée Basque de Bayonne, et par Henri Gavel, professeur à la faculté des lettres de Toulouse, auprès du musée des Arts et traditions populaires pour qu'il les aide à «constituer une collection d’enregistrements basques et gascons», et cela le plus rapidement possible «car bien des choses intéressantes commencent à se perdre » (lettre de Gavel à Georges Henri Rivière en date du 13 décembre 1946). Le directeur du MNATP répond favorablement à cette sollicitation ; s'ensuit un échange nourri de lettre qui permet d'arrêter les modalités organisationnelles, matérielles et financières du travail de terrain. Il est notamment convenu que les enregistrements s'effectueront autant que possible au plus près de la résidence des informateurs, et non systématiquement à Bayonne, comme l'avait d'abord proposé Boissel.
A noter que les dates portées sur l’ordre de mission vont du 3 au 21 septembre 1947 mais il semble que le terrain n'ait commencé que le 6 et se soit achevé dès le 18. Le décalage initial est apparemment lié à un déplacement au Pays Basque du général de Gaulle, président de la République française, dont la capacité à drainer la foule concurrençait les rassemblements locaux initialement programmés au même moment.

Itinéraire et chronologie

L’emploi du temps définitif de Claudie Marcel-Dubois et de Maguy Pichonnet-Andral semble avoir été le suivant :
- arrivée et accueil au musée Basque le samedi 6 septembre 1947 au Musée Basque; l’hébergement des enquêtrices est assuré par l’abbé Moulier, dans son presbytère d'Arcangues;
- lundi 8 et mardi 9: enregistrements à Saint Jean-Pied-de-Port réalisés durant un concours de chant improvisé;

- mercredi 10, rencontre avec le professeur Gavel à son domicile d'Anglet;
- jeudi 11: Marcel-Dubois et Pichonnet-Andral assistent à Arcangues au rassemblement organisé par l'association "Euskalzaleen Biltzarra" , qui réunit plus de deux cents Basques venus de tous les coins du pays;
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vendredi 12, déplacement à Sare;
- samedi 13, déplacement en Soule avec une étape à Garindein le matin et une seconde à Alos-Sibas-Abense, l’après-midi;
- lundi 15, derniers enregistrements à Bayonne, dans la rue et au musée Basque.

Informateurs rencontrés

- À Saint-Jean-Pied-de-de-Port, lors du concours: plusieurs bertsulari dont Mattin et Pierre Bordaçarre dit Etxahun-Iruri, ainsi que Teodoro Hernandorena et le leader indépendantiste Telesforo Monzón, ainsi que la chorale "Menditarrak", plusieurs chanteurs et chanteuses comme Anita Bourdette, Georges Laffitte, Martin Arboniès, Roger Harcant, Mayie Iribarry, Pierre Escande, Michel Pédeflous, Georges Lescare, Dominique Bidonde, Sauveur Harambure, Arnaud Bourdette, Jean Etchevers, Auguste Steck ou encore Beñat Irrigaray.  
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À Anglet: M. Haristoy, M. Lasserre, Marie-Louise Gavel.

- À Arcangues: Jules Moulier dit Oxobi, d'abord pour des fragments de son sermon puis improvisant quelques bertsu pendant le "banquet" (les sujets de bertsu étant donnés par le docteur Hernandorena) au cours duquel se font également entendre les improvisateurs Mattin et Etxahun, ainsi que le maire d’Arcangues, Louis Dassance;
- À Sare: Jeanne Etcheverry (histoires et chants), Don Miguel Barandiaran enregistré sur le tambour à friction et au rhombe, l’abbé Jules Moulier dit Oxobi (pour un chant), Jean Bergara (airs de danse joués à la flûte txistu, chants, comptage des points lors d'une partie de pelote), Pascal Etcheverry (cris de la chasse à la palombe et irrintzina, cri imitant le hennissement du cheval qui ponctue fréquemment les danses basques);
- À Garindein: Joseph Irigaray (chants et ttikito, appel de berger;
- À Alos-Sibas-Abense: Emmanuel Asmarès (chants, notamment issus de la pastorale, et appel de berger),  Arnaud Laxague (chants et airs de danses souletines jouées durant la mascarade, interprétés à la flûte xirula ou txülüla), Pierre Elissabe (cri irrintzina), Madeleine Barcos, Pierre Bordaçarre Etxahun-Iruri, Jean-Pierre Caubet, Mathieu et Arnaud Etxahun, Jean Grison et Paul Althabegoity pour des chants, enfin le docteur Jaurreguiberry (récitation d'un proverbe);
- À Bayonne: André Casenave et Henri Laroche (chants gascons), Albert Dufourg, et Yamina Larabi-Godinot (histoires), Carlito Oyarzun (chants, histoires et imitation des cris des marchands de Bayonne), choeur d’hommes "Lous Muts" de Bayonne avec Emilio Oxinaga et Jean Zubizareta (florilège de chants basques).
Sur six autres informateurs, un des carnets de terrain procure les données biographiques suivantes:
- Michel Pédeflous, 10 ans et demi, né le 11 février 1937 à Saint-Jean-Pied-de-Port, comme ses parents, enfant de choeur;
Georges Lescare, 38 ans, né le 6 avril 1909 à Bayonne, marié, peintre décorateur, certificat d’études de musique à l’école; a habité à Bayonne et à Toulouse; au moment de l'enquête, réside à Saint Jean-Pied-de-Port; a chanté une fois dans un radio-crochet à Toulouse;
Dominique Bidonde, 60 ans, habitant de la commune d’Iholdy, à la ferme d’Alax, marié, père de 7 enfants, cordonnier. A été très peu à l’école, "ne connaît pas" (= ne lit pas) la musique;
Sauveur Harambure, 35 ans, né à Uhart-Cize où il réside encore au moment de l'enquête, école jusqu’au brevet, ne connaît pas la musique; cordonnier (dans un atelier où il emploie des apprentis), a vécu 3 ans à Saint-Jean-de-Luz et a chanté à l’Alegra (gai), une société de chant; connaît la chanson populaire française et surtout le grand répertoire de chansons basques (dans tout le Pays Basque); a appris les chansons qu'il interprète dans les auberges, avec ses amis; a été enquêté par Donostia;
Anita Bourdette, 22 ans, habitant à Saint-Jean-Pied-de-Port; études jusqu'au certificat d'études primaires obtenu à l'âge de 14 ans, a appris le piano et parle le basque chez elle.

Enregistrements effectués

Les premiers enregistrements ont été réalisés le lundi 8 septembre 1947 à Saint Jean Pied-de-Port, lors d’un concours de bertsulari (chant improvisé)  MUS1947.006.001.002D’autres bertsu sont enregistrés lors de la journée organisée par l'association Euskalzaleen Biltzarra à Arcangues le 11 septembre (MUS1947.006.099.003). Il s'agit le plus souvent de chants monodiques.
Quelques chanteurs se signalent par le nombre de chants interprétés et la qualité de l'interprétation: Sauveur Haramboure (MUS1947.006.063.001), Jean-Pierre Caubet (MUS1947.006.136), Jean Bergara (MUS1947.006.105.001), Emmanuel Asmarès (MUS1947.006.141), Arnaud Laxague (MUS1947.006.144) et encore Carlito Oyarzun (MUS1947.006.169.001).
Les enregistrements de chanteuses sont beaucoup plus rares. On distinguera ici Anita Bourdette (MUS1947.006.029) et Jeanne Etcheverry (MUS1947.006.113.001).
Des spécimens du répertoire polyphonique ont été captés dans sa diversité, auprès de groupes de chanteurs improvisés (ex: Auguste Steck, Dominique Bidonde, Beñat Irrigaray et Sauveur Haramboure le 9 septembre, MUS1947.006.056) comme auprès de formations pérennes  (telle la chorale "Menditarrak" de Saint Jean Pied-de-Port MUS1947.006.031).
Les enregistrements effectués reflètent bien la diversité des répertoires oraux pratiqués au pays Basque : ils comprennent en effet des cantiques (captés lors d'une messe dans l'église paroissiale d'Arcangues MUS1947.006.089.001), des histoires tant en basque (MUS1947.006.101) qu'en gascon (MUS1947.006.170), des comptines, des cris de chasse à la palombe (MUS1947.006.111), des cris des bergers ou encore des annonces psalmodiées des compteurs de points lors des parties de pelote (MUS1947.006.119.001), mais aussi le riche répertoire du chansonnier gascon Carlito Oyarzun, qui interprète des chants, des histoires et qui imite les crieurs de rue bayonnais (MUS1947.006.189.005).
Des airs de danse joués à la flûte ont également été collectés auprès de Jean Bergara au txistu (MUS1947.006.116.002) et d'Arnaud Laxague à la xirula  (MUS1947.006.132.001).

Après le terrain

Au retour de cette première mission d’envergure au Pays Basque, Claudie Marcel-Dubois publie un article intitulé La musique au Pays Basque Français avec audition de disques enregistrés en 1947, qui figure dans les actes du VIIe Congrès d’Etudes Basques publiés à Biarritz en 1948. Il met en forme la conférence que Marcel-Dubois avait prononcée à Bayonne, au Musée Basque, le vendredi 17 septembre 1947, à la fin de la mission et au cours de laquelle elle avait fait entendre des enregistrements qui venaient tout juste d'être réalisés.    
Quelques mois plus tard, en juin 1948, elle donne une autre conférence, à la Société d'ethnographie française, qui porte à la fois sur cette enquête et sur celle menée l'année précédente en Haute-Loire. Elle y revient une dernière fois au début des années 1960, avec un article intitulé Remarques sur l’ornementation dans l’ethnomusicologie européenne, et publié dans l'International Musicological Society Congress Report (Bärenreiter, 1961, vol. 1, p. 439).
Dans ces publications, Marcel-Dubois dégage les lignes de force de la musique basque que mettent selon elle en évidence les enregistrements effectués par elle et par Pichonnet-Andral.
La première est la domination de la forme ABA. Mais elle souligne aussi que le type original euskarien (basque) – "type parfois étrange aux yeux de musiciens enracinés dans des tonalités fixes ou des barres de mesure" – présenterait ensuite deux phénomènes essentiels: la modulation et le rythme. En ce qui concerne la modulation, le passage du mineur au majeur – ou du majeur au mineur – serait typique, l'instabilité tonale contribuant au caractère particulier de certains chants. Ces "intervalles émis avec indécision" créeraient selon elle "ce que nous prenons pour des tonalités mobiles […]". Les intervalles mélodiques seraient plutôt courts et l’ambitus ne dépasserait que très rarement l’octave.
En ce qui concerne le rythme, Claudie Marcel-Dubois distingue deux catégories: la première répondrait à un "besoin inné" très développé et entretenu, notamment, par la danse (au "rythme bien équilibré, alerte mais facile"); la seconde, dont l’emblème serait le zortziko, serait difficile à définir en raison d’une déformation d’interprétation, d’un certain besoin de bousculer, et d’une reprise du souffle non mesurable dans les silences: "Il ne semble pas tant s’agir de mesures que de phrases généralement longues, accentuées irrégulièrement. La périodicité de ces accents est difficile à définir, aussi remarquons plutôt ici l’accentuation que le principe rythmique, et cette sorte d’instabilité, marque de liberté et d’indépendance, qui rend si difficile la capture du rythme basque entre les grilles du papier à musique". En somme, il y aurait plutôt accentuation que rythme, irrégularité que principe; "on pourrait parler d’instabilité rythmique comme d’instabilité tonale".
Claudie Marcel-Dubois repère enfin une ornementation inconsciente de la part des chanteurs, même si le chant basque serait d’une manière générale essentiellement syllabique. De façon plus synthétique et pour distinguer le chant basque de celui observé dans d'autres régions françaises, elle le caractérise par la liberté du rythme, la longueur des phrases mélodiques et un "ton nostalgique, noble, fier, (avec) des touches poétiques". Elle relève enfin que les " voix sont, en général, naturellement bien placées. L’émission très ouverte donne une couleur vraiment remarquable".         
Maguy Pichonnet-Andral a également écrit sur le chant basque, qu'elle évoque dans son étude sur Les mélodies traditionnelles françaises de structure archaïque (publiée dans Arts et Traditions Populaires, année IX, n° 4, octobre-décembre 1961, p. 289-308), avec un essai de restitution graphique de l'ornementation, comme celui qui porte sur le chant Urso aphalaren malura... :

transcription de Maguy Andral de l'incipit de Urso aphalaren malura

Références 

HIRIGOYEN BIDART Marie, Le chant soliste traditionnel au Pays Basque nord : approche méthodologique et proposition d’analyse, Mémoire de Master de musicologie, sous la direction de Jean-Christophe Maillard, Pascal Gaillard, Jésus Aguila, Université de Toulouse Le Mirail, 2006, 204 p.

HIRIGOYEN BIDART Marie, Le chant basque monodique (1897-1990): analyse musicologique comparée des sources écrites et musicales, thèse de Doctorat de musicologie, sous la direction de Philippe Canguilhem, Jean-Christophe Maillard et Pascal Gaillard, Toulouse, soutenue à l’Université de Toulouse-Le Mirail, 2012, 350 p. (en ligne)

ITHURRIAGUE  Jean, Un peuple qui chante : les Basques, Paris, Edimpress, 1947, 118 p.

LARRE Jakes (dir.), Kantuketan erakusketan entzuten ahal diren kantuei buruzko azalpenak – Commentaires relatifs aux chants proposés à l’écoute au sein de l’exposition Kantuketan, Ustaritz, Institut Culturel Basque, 2001, 33 p.

LARRONDE Jean-Claude, ‘Histoire du VIIe Congrès d’Etudes Basques. Biarritz, 1948’, in VIIe Congrès d’Etudes Basques (7. 1948. Biarritz), Donostia, Eusko Ikaskuntza, 2003, pp. 17-61.

LE GONIDEC Marie-Barbara, "Les archives sonores du Musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée (MuCEM), ancien Musée national des Arts et des Traditions Populaires (MNATP)", dans Bulletin de liaison des adhérents de l'AFAS, 35, hiver 2010 (en ligne).

MARCEL-DUBOIS Claudie, "La musique au Pays Basque français avec audition de disques enregistrés en 1947", dans VIIe Congrès d’Etudes Basques (7. 1948. Biarritz), Donostia, Eusko Ikaskuntza, 2003, pp. 21-25.

MARCEL-DUBOIS Claudie, "Musiques de Haute-Loire et du Pays basque. Conférence du 23 juin 1948", reproduit dans PERRE Didier (dir.), Chansons et contes de Haute-Loire, L'enquête phonographique de 1946, édition critique établie avec la collaboration de Marie-Barbara Le Gonidec, CTHS-AMTA, 2013, p. 432-440.

PAREJO-COUDERT Raphaël, "Mémoire et dynamique culturelle en pays basque. Les archives sonores basques : recensement, production et projet de phonothèque basque", dans Bulletin de liaison des adhérents de l'AFAS, 23, automne-hiver 2002 (en ligne).

PICHONNET-ANDRAL Marie-Marguerite, "Les mélodies traditionnelles françaises de structure archaïque", dans Arts et Traditions Populaires, année IX, n° 4, octobre-décembre 1961, p. 289-308.

Les archives de l'enquête

Archives sonores
Cette mission rassemble 308 items qui forment la série MUS1947.006, enregistrés dans cet ordre:
Lundi 8 septembre, à Saint-Jean-Pied-de-Port:
- Concours de bertsulari: MUS1947_006_001 à MUS1947_006_027 (41 items)
- Chorale de St Jean-Pied-de-Port, dirigée par M.Bourdette), avec quelques airs interprétés par des solistes: MUS1947_006_028 à MUS1947_006_046 (20 items)
Mardi 9 septembre, à Saint-Jean-Pied-de-Port, Chants: MUS1947_006_047 à MUS1947_006_079 (49 items)
Mercredi 10 septembre, chez Henri Gavel, à Anglet, Cantiques en basque et comptines en gascon: MUS1947_006_080 à MUS1947_006_083 (8 items)
Jeudi 11 septembre, à Arcangues, rassemblement organisé par l'association Euskalzaleen Biltzarra:
- Messe: MUS1947_006_084 à MUS1947_006_089 (8 items)
- "Banquet" avec chants, discours et improvisations: MUS1947_006_090 à MUS1947_006_099 (22 items)      
Vendredi 12 septembre, à Sare
- Histoires contées, chants, airs de danse, instruments traditionnels divers, annonces de points au jeu de pelote, cris de la chasse à la palombe, cris "irrintzina": MUS1947_006_100 à MUS1947_006_121 (42 items)
Samedi 13 septembre,
- à Garindein, Chants et appels de bergers: MUS1947_006_122 à MUS1947_006_125 (7 items),   
puis à Alos-Sibas-Abense, Chants, comptines, appels de bergers, airs de danse, cris "irrintzina": MUS1947.006.126 à MUS1947.006.163 (50 items)
Lundi 15 septembre, à Bayonne, Histoires, chants, cris de la rue, la plupart en gascon: MUS1947.006.164 à MUS1947.006.195 (61 items).

Archives textuelles
700 fichiers d’archives textuelles ventilés dans 22 dossiers relevant de deux cotes (FRAN_0011_2013043_043 et 044)
- échanges épistolaires concernant la préparation de l’enquête, soit 87 items (FRAN_0011_20130043_043_001), ou consécutifs à la mission, soit 56 items (FRAN_0011_20130043_043_002);
- ordre de mission et budget, 4 items réunis dans le jeu de données FRAN_0011_20130043_043_003;
- trois feuillets de notes diverses, FRAN_0011_20130043_043_004;
- transcription de la conférence prononcée par Claudie Marcel-Dubois à une séance de la Société d'ethnographie française le 23 juin 1948, portant sur les enquêtes en Haute-Loire (1946) et au Pays Basque (1947);
- six carnets de terrain ont été conservés, FRAN_0011_20130043_044_001 à  FRAN_0011_20130043_044_006), 253 items;        
- deux notes sur la numérotation des disques, jeu de données FRAN_0011_20130043_044_006;
- cahier de transcriptions et de traduction des textes enregistrés sur les disques de la mission "M.N.A.T.P. Pays Basque 1947 (1re série)", FRAN_0011_20130043_044_008, 150 items.

Archives photographiques
En attente de numérisation, elles sont connues par l'inventaire qui en a été dressé et qui forme le jeu de données FRAN_0011_20130043_043_005.

Consulter le fonds d'archives sur Didόmena

Rédactrice: Marie Hirigoyen Bidart
Remerciements: Pantxix Bidart, Jakes Larre (Institut culturel basque-EKE) et François Gasnault.